Communiqué de presse
Le Museum of the Moving Image et l’Institut Culturel Roumain de New York présentent une exposition de Mircea Cantor, intégrant des installations vidéo, des courts-
L’exposition au Museum of the Moving Image présente trois oeuvres vidéo de l’artiste : Tracking Hapiness (2009) où sept femmes vêtues de blanc en cercle dans le sable effacent leurs empreintes, Vertical Attempt, où le fils de l’artiste tente de couper un fil d’eau avec des ciseaux (2009) et I decided not to save the world, où le même jeune acteur « décide de ne pas sauver le monde » (2011). D’autres vidéos montrent une foule de manifestants albanais déambulant dans les rues avec des miroirs au lieu de slogans, ou une usine où le personnel est employé pour fabriquer des produits inutilisables : des allumettes à double foyer.
Mircea Cantor (né en 1977 en Roumanie, vit et travaille à Paris) crée des oeuvres dont la clarté cristalline reste profondément paradoxale. Elles évoquent la mémoire, l’histoire, l’oppression, et la futilité -
Les sujets abordés par Mircea Cantor sont très variés. Dans ses vidéos, installations, photographies et dessins ou oeuvres textuelles, il exprime une conscience aiguë des réalités les plus brutales du monde contemporain en perpétuelle mouvance. Son oeuvre Departure, présentée en 2005, mettait en scène ensemble un cerf et un loup dans le cadre d’un environnement d’un blanc immaculé amplifiant le malaise de cette proximité.
Exposition du 3 mars au 6 mai 2012. Museum of the Moving Image, 36-
© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés
Mircea Cantor, Tracking Happiness, 2009. Courtoisie de l’artiste, Yvon Lambert, Paris et Dvir Gallery, Tel Aviv